J’aimerais écrire mais je n’ai pas le temps. Oui, je n’ai pas
le temps. Pourtant, le temps est toujours le même. Mais aujourd’hui, je vis. Si
vous saviez, je vis. Et j’ai l’espoir que ce faisant, le mouvement, l’amour, m’insufflent
suffisamment de vie pour que le bonheur m’épouse pour longtemps. Je le côtoie depuis un moment.
Mon amie la solitude prend ses quartiers. Plus de menace, plus de douleur. Elle est là quand il le faut, elle
est là pour me ressourcer, pour m’écouter.
Ma sœur la souffrance s’est apaisée, elle contemple la vie et la beauté et elle
fait de son mieux pour m’épargner. Il y a la sagesse qui me berce, me guide, me
montre la voie et me souris. Et puis, il y a l’amour qui a entre-ouvert sa porte mais pas du
bon côté. Il a éclairé le temps d’un matin toute ma demeure juste ce qu’il
faut. Je reste tapie, je le savoure. Il a réveillé mes espoirs, il me réchauffe pour me donner de la vie et me
réconforter. L’amour est de retour, tout petit mais il est là. Bientôt, il ouvrira en grand, je le sais, je le sens. Bientôt, très
bientôt. Patience, tu sauras de quel côté ça s’ouvrira. En attendant, je n’ai
pas le temps, je vis.
On travaille pour vivre, la tête dans le guidon ! Plus le temps de se poser des questions métaphysiques... Tenir, jusqu'au soir, jusqu'à demain, jusqu'à vendredi soir, jusqu'à lundi... Et ça recommence... Et c'est très bien ainsi, après tout...
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